Immersion totale

Voilà. Comme tout le monde, j’ai effectué le grand saut vers 2008. En toute simplicité. En toute complicité aussi… Maman et moi avons partagé ce moment. Ensemble. Seuls au monde, ou presque. Pour mes derniers moments dans le service de néo natalité, je ne pouvais rêver mieux. Car pour moi 2008 correspond avec mon transfert définitif vers la chambre de maman (quoi de plus normal, aujourd’hui 1^er janvier débutait officiellement le mercato d’hiver. Pour toutes informations complémentaires sur ce marché des transferts hivernaux concernant les footballeurs, s’adresser à mon papa. Car moi le foot pour le moment…………). Bref, en quittant mes petits – très petits – camarades du service de néo natalité, on me signifie que je suis en très bonne santé. J’ai encore un petit détail à régler avec mon bras droit, mais autrement, je suis bon pour le service !

Alors, pour fêter ça, j’ai pris mon premier bain avec maman et papa. Je ne peux pas dire que je sois particulièrement friand de tout cet étalage de savon sur ma douce petite peau. Par contre, barboter dans l’eau chaude n’est pas pour me déplaire. L’un dans l’autre, je pense que je finirai par y prendre goût. Il me tarde de renouveler cette expérience aquatique dans un milieu moins hostile : ma maison. Une histoire de quelques jours sans doute car, tout comme moi, ma maman retrouve la forme !

Charles.

Comments

[JULIENNE JP]

Charles, tu es adorable sur la photo. Bravo à maman, dis à Papa de faire un gros bisou à Maman de notre part. Pour ton petit bras , remets le en bonne forme pour être prêt pour le Mercato 2020 biz biz Jean-Phi and co

[Théo]

Est-ce que tu dors?
A cette heure?
A quoi rêves-tu?
Blotti là, quelque part, entre des songes minuscules.
Et pourtant si vastes.
Qu'on aimerait savoir.
Ce qu'est ton monde.
Ton premier regard sur l'immensité.
Tant et tant à visiter.
Maman et papa t'aiguilleront.
T'en confieront les clés.
Prévois un double, on ne sait jamais.
Il arrive, certains soirs, qu'on rentre trop tard, et comment te dire: sérieusement déluré.
De tout cela, tu entendras parler.
Probablement même que tu ne seras pas le dernier.
A naviguer, le cœur chaviré, sous quelque nuit étiolée.
D'ici là, garde les poings fermés.
Les nuits sont belles quand elles sont vécues à hauteur de bébé.
J'imagine tes gestes, mal assurés, tes sursauts, tes réconforts.
Tes rêves de petit homme.
Tes premiers rêves d'homme.
Ceux-là ne devront jamais te quitter.